Une journée à Paris avec les STHR plasticiens (30/05/2024)

“Paris c’est très grand, impressionnant même, surtout l’art et la structure des bâtiments. J’ai vraiment apprécié le fait de pouvoir découvrir la ville que je connaissais peu. On y voit beaucoup de choses que l’on ne retrouve pas forcément chez nous (exemple : une agence de détectives privés). C’est vraiment un autre monde, ça fourmille, c’est vivant, il faut être habitué.

C’est intéressant de voir autant de touristes autour du Louvres et au jardin des Tuileries, tous réunis autour de l’art et l’architecture française. Mais c’était tout aussi agréable de se promener, se poser pour déjeuner tout en nourrissant les pigeons (malgré la pluie !).

Nous sommes tombés sur une forme d’art inattendue en allant voir Le bel costumé de Jean Dubuffet : un galet peint avec une fleur violette et un contact Facebook (#LoveontherocksFrance). Nous avons ramené la pierre à Soissons en espérant pouvoir contacter son auteur.

Au musée de la Bourse du Commerce on a commencé par l’univers de Kimsooja avec ses bottari. Cette artiste sud-coréenne compile des objets et autres souvenirs dans un baluchon (trad° : bottari) afin de se remémorer son identité et son histoire à travers ses voyages.

La première chose qui m’a plu dans ce musée, c’est la pièce où il y a des automates en fauteuil roulant. C’était surprenant et amusant de rentrer dans cette salle où on voyait des vieillards en chaise roulante. Certains étaient immobiles, les yeux clos, d’autres se déplaçaient comme des robots aspirateurs (ils ont des capteurs, mais pas toujours réceptifs : attention à la collision !).

Il y a une seconde œuvre qui m’a interpellé. Je suis entré dans une pièce et j’ai vu une petite personne seule dans le noir, assise sur ses genoux contemplant le coin d’un mur. On a tout de suite envie de se déplacer et de voir cet individu de face : pourquoi fait-il face au mur ? Et là surprise… L’image innocente laisse place à la confusion ! Je vous conseille d’y aller pour vivre ce que j’ai ressenti sur le moment!”

Odelot Ilann – 1STHR

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